L’élection d’Armand Jean du Plessis de Richelieu, devenu Clément XV
Lieu : Chapelle Sixtine (symboliquement sur l’île de la Cité, Paris)
Participants : 36 cardinaux, papes et patriarches dont le nom orne les rues de Paris.
Ouverture et premières discussions
Dès l’ouverture, Richelieu s’impose comme un candidat de poids, défendant une Église forte, structurée, capable d’influencer le monde tout en restant fidèle à sa mission spirituelle.
Face à lui, Jean XXIII et Jean-Paul II prônent ouverture et miséricorde, Borromée la réforme intérieure, Gerbert d’Aurillac le dialogue avec la science, Jean du Bellay l’humanisme.
Résultats des tours de scrutin et dynamique des voix
Premier tour
Richelieu : 9 voix
Jean XXIII : 7 voix
Charles Borromée : 6 voix
Jean du Bellay : 5 voix
Gerbert d’Aurillac : 4 voix
Jean-Paul II : 3 voix
2 voix flottantes
Deuxième tour
Richelieu : 11 voix (gagne des humanistes et stratèges)
Jean XXIII : 7 voix
Borromée : 7 voix
Jean du Bellay : 4 voix
Gerbert d’Aurillac : 3 voix
Jean-Paul II : 2 voix
2 voix flottantes
Troisième tour
Richelieu : 14 voix (promesses d’ouverture et diplomatie)
Jean XXIII : 8 voix
Borromée : 8 voix
Jean du Bellay : 2 voix
Gerbert d’Aurillac : 1 voix
Jean-Paul II : 2 voix
1 voix flottante
Quatrième tour
Richelieu : 16 voix
Jean XXIII : 10 voix
Borromée : 8 voix
2 voix flottantes
Cinquième tour
Richelieu : 19 voix
Jean XXIII : 13 voix
4 voix flottantes
Sixième tour
Richelieu : 25 voix (majorité des deux tiers)
Jean XXIII : 9 voix
2 voix flottantes
Acceptation et choix du nom
Richelieu accepte solennellement :
« J’accepte cette charge avec la conscience du poids qu’elle représente. L’Église doit être à la fois lumière des âmes et gardienne de la paix entre les peuples. »
Pour son nom de règne, il choisit Clément XV, en hommage aux papes Clément, symboles de conciliation, de sagesse et d’autorité morale, tout en marquant une continuité avec la tradition.
Premier discours du pape Clément XV
Depuis le balcon de Notre-Dame, il déclare :
« Frères et sœurs, l’Église est appelée à être la conscience du monde, la voix de la justice et de la paix. Nous devons conjuguer la force de la tradition avec l’audace de l’intelligence, la fermeté de la doctrine avec la charité active. Que Paris, ville de lumière et de raison, inspire notre action pour une Église forte, unie et ouverte à tous les peuples. »
Premières orientations du pontificat
Renforcement de la diplomatie vaticane et du rôle politique de l’Église dans la défense de la paix et des droits humains.
Réaffirmation de l’autorité doctrinale et de la discipline ecclésiastique.
Promotion du dialogue avec les sciences, les arts et la culture, dans la lignée de Léon XIII.
Développement d’une doctrine sociale adaptée aux défis contemporains : justice, pauvreté, écologie.
Soutien à la formation intellectuelle du clergé et à la présence de l’Église dans les débats publics.
Conclusion
Le conclave s’achève sur l’élection de Clément XV (Richelieu), pape de la grandeur, du dialogue et de la fermeté.
Son pontificat s’annonce comme une synthèse de tradition et de modernité, de puissance et de sagesse, pour une Église rayonnante au cœur du monde.
Dans la nef de Notre-Dame de Paris, devant une assemblée solennelle où siège le président Emmanuel Macron, le nouveau pape Clément XV (Armand Jean du Plessis de Richelieu) prononce son premier sermon. Son style, ferme et mesuré, mêle autorité spirituelle, sens de l’État et appel à la concorde.
Sermon inaugural de Clément XV, en présence du président de la République française
« Monsieur le Président de la République,
Illustres représentants de la nation française,
Peuple de Paris,
Je me tiens aujourd’hui devant vous, non seulement comme successeur de Pierre, mais aussi comme serviteur de la paix et de l’unité, dans une ville qui fut et demeure la lumière de la chrétienté et de la raison.
L’Église, pour remplir sa mission, doit conjuguer la force de la tradition et l’audace de l’intelligence. Elle doit être à la fois la gardienne de la foi et la conscience des peuples.
Je sais, Monsieur le Président, combien la France chérit la liberté, l’égalité et la fraternité. Mais je sais aussi que ces principes, pour porter du fruit, exigent une âme, une élévation, une exigence morale.
Comme j’eus à le dire jadis au roi Louis XIII, “les plus nobles conquêtes sont celles des cœurs et des affections.” À l’heure où le tumulte du monde menace la paix des nations, où l’indifférence ronge les fondements de la société, il nous revient d’unir nos efforts pour la justice, la concorde et la dignité de chaque homme.
L’Église ne s’oppose pas à la République : elle l’exhorte à servir le bien commun, à protéger les faibles, à défendre la paix.
Je m’adresse à vous, peuple de France, héritier d’une longue histoire de foi et de raison, pour vous inviter à un renouveau de l’esprit, à une réforme du cœur. Que la science éclaire, que la charité anime, que la justice règne.
Monsieur le Président,
L’Église demeurera, sous mon pontificat, fidèle à sa vocation : être lumière dans les ténèbres, ferment d’unité, gardienne de la dignité humaine.
Que Dieu bénisse la France,
Qu’il éclaire ses dirigeants,
Et qu’il accorde à tous ses enfants la paix du cœur et la grandeur d’âme.
Ainsi soit-il. »
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