Voici le compte rendu officiel du conclave imaginaire réunissant les 36 cardinaux et papes dont le nom orne les rues de Paris :
Conclave extraordinaire dans la Ville Lumière
Lieu : Chapelle Sixtine (transposée symboliquement sur l’île de la Cité, à Paris)
Participants : 36 cardinaux, papes et patriarches de toutes les époques, réunis autour d’un même idéal : donner à l’Église un nouveau guide, digne de la diversité et de la grandeur de leur héritage.
Ouverture du conclave
Dès l’ouverture, l’atmosphère est solennelle et animée.
Richelieu échange déjà avec Mazarin sur la nécessité d’un gouvernement fort.
Jean-Paul II et Jean XXIII discutent, dans un coin, du dialogue interreligieux et de la modernité.
Charles Borromée prie intensément, tandis que Saint Pierre observe, paternel, la scène.
Gerbert d’Aurillac (Sylvestre II) impressionne par sa sagesse et ses connaissances scientifiques, suscitant la curiosité de nombreux confrères.
Premiers tours de scrutin
Les premiers votes reflètent la diversité des profils :
Les voix se dispersent entre les grandes figures de la réforme (Borromée, Lavigerie), les diplomates (Jean du Bellay, Richelieu), les saints (Pierre, Jean XXIII, Jean-Paul II) et les savants (Gerbert d’Aurillac).
Richelieu recueille un bloc solide parmi les cardinaux d’État, mais peine à convaincre les plus spirituels.
Jean du Bellay séduit les humanistes et les partisans d’un dialogue avec le monde moderne.
Charles Borromée rallie les rigoristes et les défenseurs de la réforme intérieure.
Montée d’un consensus
Au fil des tours, un nom s’impose peu à peu :
Jean XXIII.
Sa réputation de bonté, d’humilité et d’ouverture fait l’unanimité.
Jean-Paul II se retire avec élégance, invitant ses partisans à soutenir son prédécesseur, dans un geste d’unité.
Saint Pierre, dans un geste symbolique, dépose lui-même un bulletin en faveur de Jean XXIII, déclarant :
« Il est temps que l’Église parle au monde avec un cœur de père. »
Dernier tour et élection
Au septième tour, la majorité des deux tiers est atteinte.
Les voix s’unissent autour de Jean XXIII, élu à une large majorité.
Acceptation et nom de règne
Interrogé selon la formule rituelle, Jean XXIII répond avec émotion :
« Accepto. J’accepte, humblement, pour servir la paix, la charité et la fraternité universelle. »
Il choisit de conserver son nom, en hommage à l’esprit du Concile Vatican II et à la tradition d’ouverture.
Annonce au peuple
La fumée blanche s’élève au-dessus de la cathédrale Notre-Dame.
Le cardinal protodiacre (Richelieu, avec panache) proclame :
« Habemus Papam : Dominum Angelum, qui sibi nomen imposuit Ioannis XXIII ! »
Premiers mots du nouveau pape
Jean XXIII s’adresse à l’assemblée et au monde entier depuis le balcon de Notre-Dame :
« Chers frères et sœurs, que la lumière de Paris, ville du dialogue et de la culture, éclaire notre chemin d’Église. Que la paix, la justice et la miséricorde guident nos pas, aujourd’hui et toujours. »
Épilogue
Le conclave se termine dans la joie et la fraternité. Les cardinaux et papes, de toutes les époques, repartent inspirés, certains que l’Église, sous la houlette de Jean XXIII, saura conjuguer tradition et modernité, foi et humanisme.
Fin du compte rendu officiel du conclave imaginaire des rues de Paris.
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