++ Il arrive que le personnage soit honoré par une rue qui reprend le nom d'une église qui honorait le personnage. Il s'agit donc d'une métonymie, rue X, X étant l'église (satue, oratoire, chapelle, prieuré, abbaye, etc.) dédiée à X, église qui peut avoir d'ailleurs disparu, on appellera cela un birdie. La république s'aligne donc sur l'église. Cette attribution est parfois ironique. Et indiquée comme telle ! Ou alors d'une enseigne commerciale due à la piété ou au sens du marketing et indiqué comme tel %
Papes et antipapes
++ Neuve-Saint-Pierre (Rue), -64 ou 68, dédiés à Saint-Pierre également la ++ Rue des Saints-Pères, qui fut la rue des Jacobins-Réformés. On a aussi ++! Impasse
Saint-Pierre (référence humoristique aux Impasses Dieu, Saint-Paul et
Satan), Place Saint-Pierre et Cour Saint-Pierre, sans raison trouvée. On peut y compter aussi la *** Saint-Pétersbourg (Rue de), en hommage à la ville dédiée à Pierre.
++ Saint Hippolyte (Rue), 170-235, évêque et antipape, voire pape, d'après le no d'une ancienne église
+ Saint Jules (Passage), 280-352, pape. Une lecture conspirationniste du
plan de Paris, identifie ce passage avec le pape Jules dont la fête est
le 12 avril, date du vol de Gagarine dans l'espace. La situation de ce
passage pourrait finalement accréditer l'idée de la terre creuse, si l'on en croit la suite de la démonstration,
On voit sur cette photo, alignés, la Galerie Apollon du Louvre qui évoque la mission Apollo, l'Observatoire de Paris, et le Passage Saint-Jules qui évoque Gagarine. Le livre contient des centaines de pages qui font des liens entre des lieux sur ce modèle. Ce que ne dit pas l'auteur: il y a dans le même alignement la Maison de Dalida à l'angle de la Rue d'Orchampt qu'elle achète en mai 1962 alors que le reportage sur son mariage a passé dans le numéro spécial de Paris-Match consacré à Gagarine, précisément. C'est en 1961 que son mari lui écrit cette chanson (R.Podolor/A.Salvet/L.Morisse)
C'est l'année même de son mariage avec Lucien Morisse que Dalida aura sa relation avec l'un des seuls hommes de sa vie à ne s'être pas suicidé (au contraire de Lucien Morisse, Luigi Tenco, Richard Chanfray) Jean Sobieski, dit l'Apollon.
J'ai également retrouvé dans le même alignement, le Passage Saint-Jules, la Maison Dalida et la Grande Synagogue. Mais je n'ai pas le talent d'en déduire la moindre information. Sauf à considérer que la Pyramide du Louvre dans le même axe est enfin l'aveu de François Mitterand qu'il a bien fréquenté comme amant, Dalida dans sa Maison, la Pyramide étant choisie pour faire allusion à la naissance au Caire de miss Egypte et dont elle avait soutenu la candidature. Quand au lien mis en évidence entre le Jules et la Lune, la seul évocation de Verne, devrait mettre tout le monde d'accord.
+ Gerbert (Rue & Square), 945-100, pape Sylvestre II, le savant Gerbert, d'Aurillac, français, pape de l'an mille.
*** Célestins (Quai des), 1215-1296, du nom de l'ordre des Célestins. Du nom de Célestin V, qui fut pape en 1294 et qui renonça quelques mois plus tard.
+ Calvin (Rue),1509-1564, alias Jehan Cauvin, le pape des huguenots de France, le pape de Genève, comme il est dit parfois et mieux encore dans Principaux faits de l'Histoire sainte et de l'histoire de L'Église chrétienne, par Mr Chenevière, Pasteur et Professeur à Genève Genève J.J. Paschoud, Imprimeur-Libraire, Paris, Même Maison de Comm., rue Mazarine no 22, 1819, p.194.
+ Mornay (Rue),1549-1623, Philippe de Mornay du Plessis, le pape des protestant. Comme il est dit dans Le catholicisme vengé des assertions de la Philosophie et du Protestantisme ou Lettres d'un père à son fils, sur certains dogmes et certains événements défigurés par les incrédules et les hérétiques par M. J.-B. Bernard, Curé de Sauve (Gard), Paris, Auguste Vaton, Libraire-Editeur, 46, Rue du Bac, 1842, à la page 102:
Cette affirmation de l'apologète apologiste apologétique johannique baptisé baptiseur et bernardin Jean-Baptiste Bernard suffit à compter désormais l'odonyme Mornay au rang des pontifes pontificaux quoiqu'antipapistes.+ Jean XXIII (Square), 1881-1963, précédemment square de l'Archevêché, dernière Notre-Dane
Points remarquables:
Rue Léon 14:
Il y a à la rue Léon 14 un restaurant marocain, couscous merguez etc...
Rue Léon 13:
Rue de la Py 10 et 12:
Passage Saint-Paul 7, cure de l'église Saint-Paul
Rue Saint-Benoît 16, une école marternelle
On pourra dessiner sur une carte de Paris au feutre rouge, tous ces odonymes cardinalesques.
Et puis rechercher pour les teindre en vert, les odonymes épiscopaux et en noir le clergé presbytéral.
Cardinaux évêques ou archevêques de Paris
+ Jean du Bellay (Rue) 1492-1532-1551-1560, à l'ouest de l'Ile St-Louis
- Henri de Gondi (Rue), 1572-1598-1622, dans la région parisienne à Bailly, à moins qu'il s'agisse de son neveu. Mais il y aussi au nom du même, une Rue du Cardinal de Retz à Noisy-le-Roi et dans de nombreuses villes.
+ Belloy (Rue de), 1709-1803-1808, entre la Tour Eiffel et l'arc de Triomphe
+ Morlot (Rue), 1795-1853-1862, la rue est à la Trinité
+ Cardinal Guibert (Rue du), 1802-1871-1886, la rue est au Sacré-Coeur
+ Cardinal Amette (Place du), 1850-1908-1920, au sud de la Tour Eiffel, à l'ouest du Champ de Mars
+ Cardinal Dubois (Rue du), 1856-1920-1929, la rue est au Sacré-Coeur
+ Cardinal-Verdier (square du), 1864-1929-1940
+ Cardinal Lustiger (Petit Pont), 1926-1981-2007, en prolongement de la place Jean-Paul II
Autres points cardinaux
++ Saint Jérôme (Rue), 346-420
+ Cardinal Lemoine (Rue du) 1250-1313. C'est dans les bâtiments du collège du Cardinal Lemoine que l'arrêté du 28 nivôse an II plaça l'un des cinq « instituts » de la ville de Paris, l'institut des Sans-Culottes. Comme quoi l'habit fait Lemoine.
+ Jean-de-Beauvais (Rue), ?-1373, cardinal, alias Jean de Dormans, chanoine de Beauvais, évêque-comte de Lisieux, puis de Beauvais et Pair de France, chancelier, cardinal-prêtre des Quatre-Couronnés, légat en Angleterre-.
- Amboise (Rue d'), 1460-1510, cardinal par Alexandre VI, conseiller de Louis XII, elle est au nord-ouest de la rue Richelieu
+ Tournon (Rue de), 1489-1562, François de, cardinal, abbé de Saint-Germain.
+ Birague (Rue de), 1507-1583, René de, cardinal prêtre.
+ Saint Charles (Rue + Rond Point + Place), 1538-1563, en hommage au saint patron de Charles Xbis, dernier Bourbon de la branche aînée. Un autre Charles X avait été reconnu roi de France en 1589 par les ligueurs à la place d'Henri IV qui n'avait pas encore mérité Paris par une messe. Charles X est devenu cardinal plus tard. A l'avénement de Charles Xbis, le seul Charles canonisé est Borromée en 1610, dont la mère est une Medici, soeur de Pie IV, mais nullement apparentée à Marie de Médicis, femme d'Henri IV préciséement. Voir aussi
+ Borromée (Rue de), 1538-1584, Charles également, voir la notice précédente.
+ Richelieu (Rue de), 1585-1642
++ Mazarine
(Rue), 1602-1661, parce que le collège des Quatre-Nations aujourd'hui
Institut de France y a été fondé par le cardinal. La rue tire son nom de
la Bibliothèque Mazarine. Dans le film du Guy Debord: Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps (1959), il y a à 15'54 un plan qui montre le panneau de la rue Mazarine.
++ Cardinale (Rue) & + Furstemberg (Rue de), 1629-1704, notice entière sur ce sujet, il faut remarquer que c'est le Cardinal de Fürstenberg qui a fait ouvrir ces deux voies.
+ Rohan (Rue), 1734-1803, notice entière sur ce sujet au sud de la rue Richelieu
+ Bausset (Rue), 1748-1824, Louis François de Bausset Roquefort, cardinal et homme de lettres, évêque, chanoine, baron, duc, académicien, ministre, incarcéré sous la Terreur, nommé cardinal en depuis 1817 par Pie VII.
+ Fesch (Ancienne rue), 1763-1839, 1824: Rue Ollivier, 1862: Rue Fesch, 1870: Rue de Châteaudun. De son vrai nom Faesch, il est bâlois d'origine. A l'est de la Trinité
+ Cheverus (Rue de), 1768-1836, a été évêque de Boston avant d'être rappelé en France, la rue est à la Trinité
+ Cardinal Lavigerie (Place
du), 1825-1892, près du Musée des Colonies devenu Palais de la
Porte-Dorée, Musée national de l'histoire de l'immigration.
+ Cardinal Mercier (Rue du), 1851-1926, une impasse
+ Cardinal Petit-de-Julleville (Square), 1876-1947, Pierre André Charles, archevêque de Rouen, cardinal de Sainte-Marie-d'Aquiro
+ Cardinal Wyszyński (Square du), 1901-1981Évêques et archevêques de Paris point cardinaux
** Saint Denis (Rue & Boulevard & Porte) -272, puis Faubourg-Saint-Denis (Rue du), prend son nom de la ville de Saint-Denis ou se trouve la basilique du même nom. ** Chapelle (Rue de la) est l'apocope de la chapelle Saint-Denis. Il y aussi La porte de La Chapelle.
** Saint Marcel (Boulevard), -436, neuvième évêque de Pays, dont les armoiries du 13ème arrondissement se souviennent. Son nom vient du ++ Faubourg Saint-Marcel, qui tire son nom de + l'église Saint-Marcel, qui tire son nom de saint Marcel
++ Saint Germain (Boulevard), 496-576, la plus longue rue de cet inventaire. Par sous entendu on compte aussi ** L'Abbaye (Rue de). La Rue de l'Echaudé à cause du quartier qui a la forme d'une pâtisserie s'est appelée l'Echaudé Saint-Germain et +++ Chemin sur les Fossés de l'abbave de Sait-Germain des Prés.
** Ville-l'Évêque ??? (Rue de la), avant 626-644, entre Leudébert qui siège dès 625 et Audebert qui siège jusqu'en 650, il y a un trou dans la liste. Or c'est présiment Dagobert Ier qui accorde une concession à cet évêque inconnu pour développer une ferme, la Villa Episcopi qui deviendra le hameau Ville l'Évêque et finalement donnera son nom à cette rue.
+ Pierre-Lombard (Rue), 1100-1160, rue supprimée à la création du Boulevard Saint-Marcel, théologien sccolastique et évêque italien qui fut nommé à Paris, juste avant sa mort.
+ (Denis Auguste) Affre (Rue), 1793-1848, 126ème archevêque,
+ (Marie Dominique Auguste) Sibour (Rue), 1792-1857
+ (Georges) Darboy (Rue), 1813-1871, Serviteur de Dieu, exécuté par la Commune,
Autres évêques dont deux défroqués et apôtres
++ Saint Jacques (Le
Majeur) (Rue + Boulevard + Porte + Rue des Fossés-), -44, puis rue du
Faubourg-Saint-Jacques le tout au départ du Petit Pont-Cardinal-Lustiger
et enfin *** Square de la Tour-Saint-Jacques, au départ de la rue
Saint-Martin. Les Jacobins en tirent leur nom et la Jacobins-Réformés (Rue des) a été rebaptisée Saints-Pères (Rue des). Et une Place des Jacobins devenue Saint-Thomas d'Aquin. Il y a aussi un ++ Passage des Jacobins au milieu de la Rue du Marché-Saint-Honoré.
** Saint-Philippe du Roule (Rue & Passage), -63, à distinguer de ++% Saint-Philippe (Rue).
** Saint André des Arts, -60, qui prend le nom de l'église elle-même et non pas de son dédicataire ce qui l'aurait classifiée ++ La rue du Battoir Saint-André est devenue la partie ouest de la Rue Serpente. La Rue de la Contrescarpe Saint-André est devenue la Rue André Mazet un exemple de recyclage.
++ Saint Mathieu (Rue), -71,
++ Saint Jean (Rue + Place), Ier siècle, à vérifier lequel, mais il arrive que l'évangéliste et le baptiste soit réunis comme à Saint Jean-de-Latra. C'était le nom d'une chapelle qui fut rebaptisée Saint-Michel après la destruction de l'ancienne église St.Michel en 1910 et avant la reconstruction de la nouvelle en 1925.
++ Saint-Barthélemy (Rue), Ier siècle, aujourd'hui boulevard du Palais, du côté du Pont au Change, jusqu'à la Tour de l'Horloge du Palais.
++ Saint Irénée (Square), 130-202. deuxième évêque de Lyon, c'est aussi l'ancien nom de la rue Lacharrière.
++ Saint Blaise (Rue), -316, évêque de Sébaste, du nom d'une chapelle de l'église Saint-Germain de Charonne, célèbre pour la fin du film Les Tontons flingueurs:
![]() | ||
Lino Ventura, Francis Blanche, Robert Dalban, Bernard Blier et Jean-Lefebvre |
Même le curé s'en est amusé et en profité pour prêcher l'amitié:
Et l'église en a même fait un sujet de communication:
Ma petite contribution sur la saint Blaise se trouve dans Daniel Rausis, "Le Tombeau d'Hélène, promenade hagiographique", in Je suis l'autre, Continent Cendrars no 11, Honoré Champion Paris, 2004.
++% Saint-Nicolas (Rue & Cour), 270-343. évêque de Myre, elle tire son nom, non pas d'une église mais d'une enseigne commerciale.
*** Saint Hilaire (Rue Geoffroy), 315-367, du nom d'Etienne Geoffroy Saint-Hilaire d'un village de Saint-Hilaire on
ignore de quel saint Hilaire mais un est évêque de Poitiers, l'autre
d'Arles, un pape, un évêque de Carcassone, et un de Toulouse, par défaut
nous allons choisir celui de Poitiers. Mais il y a eu une ++ Saint Hilaire (Rue) aujourd'hui fusionnée dans + Lanneau (Rue de)
*** Saint-Just (Rue & Square), -390, cet évêque Lyonnais semble être à la source des odonymes français fort nombreux, c'est de l'un d'eux que la famille de Saint-Just tire son nom, et cette rue est probablement dédiée à Louis Antoine Léon de Saint-Just, l'Archange de la Terreur, soutien de Robespierre et guillotiné le même jour que lui à l'âge de 26 ans.
++ Saint-Ambroise (Rue), 339-397, évêque de Milan
++ Saint Martin (Boulevard & Rue & Porte), 316-397, puis Faubourg Saint-Martin (Rue), évêque de Tours. C'est de l'abbé de saint Martin que dépendait la rue de Bourg-l'Abbé
++ Saint Germain l'Auxerrois (Rue + Rue des Prêtres), 380-448, évêque d'Auxerre à ne pas confondre avec Germain de Paris qui aussi ses rues.
*** Saint Florentin (Rue), - 406 ou 411, du nom du Louis
Phélypeaux de Saint-Florentin qui y fit construire un Hôtel, il y a une
commune Saint-Florentin, qui possède les reliques de saint Florentin,
saint céphalophore. Il semble que ce soit un laïc, mais une légende dit
qu'il aurait pu être évêque de Sion,
peut-être par confusion entre Sedunum = Sion et Pseudunum = Sémont.
C'est dans ce village que Pétein rencontra Goering le 1 décembre 1941 à
la gare. Nous allons accréditer la légende, critiquée par le
Dictionnaire Historique de la Suisse.
++ Saint-Augustin (Rue & Place), 354-430, qui doit son nom au couvent des Petits Augustins déchaussés dit des Petits-Pères, pour la rue et à l'église St-Augusin pour la place, et aussi Rue ++ Quai des Grands-Augustins qui doit son nom aux religieux Grands Augustins de l'ancienne observance qui y étaient établis. Une ++ Petits-Augustins (Rue des) devint la rue Bonaparte, certains changèrent de rive et s'installèrent ++ Petits-Pères (Place des) vers et à Notre-Dame des Victoires, l'une des basiliques de Paris.
** Saint-Exupéry (Quai), 410, l'écrivain prend son nom d'un village qui tire son nom d'Exupère ou Supéri, évêque de Toulouse. La ++% Saint-Spire (Rue) s'inspire du même.
++ Saint Médard (Rue), 456-560, évêque de Noyon comme saint Eloi, ancienne rue Neuve-Saint-Médard qui débouchait sur une ++ Saint-Médard (Rue) aujourd'hui rue Gracieuse.
+ Grégoire de Tours (Rue), 538-594, évêque de Tours, historien des Francs, saint
++ Saint Sulpice (Place & Rue), 576-646, évêque de Bourges
++ Saint Honoré (Rue), -600, puis Rue du Faubourg Saint-Honoré puis avenue Saint-Honoré d'Eylau, hutième évêque d'Amiens, patron des boulangers. Il y a aussi ** Marché-Saint-Honoré (Rue + Place)
+ Saint Eloi (Cour), 588-660, évêque de Noyon, d'après le monastère Saint-Eloi fondé par saint Eloi, ceui de la chanson de Dagobert. Elle mérite donc d'être un eagle.
** Saint-Ouen (Avenue de + Porte + Avenue de la Porte), 603-684, évêque de Rouen.
++% Saint-Claude (Rue), 607-699, évêque de Besançon. Un marchand avait ce saint pour enseigne. S'il s'agissait d'un commerce de pipe alors il faudrait la classer **%.
*** Saint-Chaumont
(Cité), 620-658, évêque de Lyon, Ennemond ou Chaumond, qui donne son
nom à Saint-Chamond, qui donne son nom aux Buttes-Saint-Chaumont à
travers les Filles de Saint-Chaumont installé dans l'ancien hôtel du
marqhus de Saint-Chamond (Loire)
** Saint-Fiacre (Rue), -670, moine, prêtre et peut-être évêque gyrovague ou chorévêqu, d'après le fief de Saint-Fiacre. Peut-être ++
++ Saint-Lambert (Rue + Square), 636-705, évêque de Tongres et de Maastricht, comme saint Hubert.
+ Saint-Hubert (Rue), 656-727, évêque de Tongres et de Maastricht, patron des chasseurs , noms choisis par les riverains en 1932.
++ Saint Bon (Rue), 691-701, hagiotoponyme, d'un village qui fait probablement référence à Bonnet de Clermont, évêque de Clermont. Mais il y avait bien une chapelle Saint-Bon dans le quartier. une autre +++ Saint Bon (Rue) a disparu.
++% Saint Guillaume (Rue), 1120-1209.
au départ il s'agit d'une enseigne, qui a donné son nom à la rue, puis
s'est développé rue de Grenelle un Centre Saint-Guillaume, aumônerie
jésuite de Sciences Po qui se trouve à la rue Saint-Guillaume. Le patron
des armuriers et de la nation française de l'ancienne Université de
Paris qui en comptait quatre est saint Guillaume. de Bourges. évêque. Ne pas confondre avec: + Guillemites (Rue des), 1100-1157, du nom de son fondateur abbé Guillaume de Malavalle, cet ordre s'est aussi installé au Blancs-Manteaux. dont la Rue est toujours fréquentable.
+ Maître-Albert (Rue), 1200-1280, philosophe, théologien, saint, dominicain, évêque de Ratisbonne de 1260à 1263. Il s'agit de saint Albert-le-grand.
*** Vaugirard (Rue de), 1255-1278, Girard ou Gérard de Moret, abbé de Saint-Germain, a donné son nom au Val de Girard, devenu Vaugirard dont la rue à pris le nom. Elle fait 4360 m!
+ Erasme (Rue), 1466-1536, chaoine régulier de Saint-Augustin, philosophe humaniste. dans le 5ème.
+ Amyot (Rue), 1513-1593, Jacques, Grand-Aumônier de France, Evêque d'Auxerre.
+ Verneuil (Rue), 1601-1682, bâtard d'Henri IV, demi-frère de Louis XIII, abbé commendataire à 5 ans, obtint la charge d'évêque de Metz à 11 ans, n'a jamais été ordonné prêtre: (Gaston-)Henri de Bourbon-Verneuil.
+ Bossuet (Rue), 1627-1652, évêque de Meaux aux prénoms de Jacques-Bénigne, bos suetus aratro, s'est opposé à Fénelon
+ Fléchier (Rue), 1632-1710, évêque de Lavaur puis de Nîmes, Valentin Esprit Fléchier, a été lui aussi un des grands orateurs du XVIIè sa rue est parallèle avec celle de Bourdaloue.
+ Fénelon (Rue), 1651-1715, lors de sa querelle avec Bossuet, il est éloigné de Paris et devient archevêque de Cambray en 1695, mais, avant d'être disgracié, c'est Bossuet qui l'ordonne. Le Cygne dre Cambrai. Condamné par le pape, il se soumet. Leurs deux rues sont absolument paralléles. Et se rejoignent à la rue de Belzunce chapeautée par la rue Saint-Vincent-de-Paul
+ Belzunce (Rue de), 1671-1755, du nom d'un évêque de Marseille qui se signala pendant la peste.
+ Massillon (Rue), 1663-1742, du nom d'un évêque de Clermont, fauteuil 4 à l'Académie Française. Prdicateur à la cour de Louis XIV.
+ Cicé (Rue de), 1735-1810, Comte Jérôme Champion de Cicé, Garde des Sceaux, Abbé, Evêque-Comte, Archevêque de Bordeaux puis d'Aix.
+ Jarente (Rue de), 1746-1810, Louis-François-Alexandre de Jarente de Sénas d'Orgeval de La Bruyère, évêque d'Orléans, puis évêque constitutionnel du Loiret. Un des quatre évêques jureurs, Qui finit par défroquer et se marier en 1793, redémissionne au Concordat.
+ Abbé Grégoire (Rue l'), 1750-1831, comme curé il lutte contre les superstitions des cultures basées sur les almanachs astrrologiques guidés par le mauvais goût et le délire, agronome à ses heures, philanthrope, curé syndiqué, député du premier ordre aux Etats généraux, premier prêtre jureur, évêque constitutionnel sous la Législative, député à la Convention, il tente d'y plaider la liberté de culte, en 1794, le budget de l'Eglise constituionnel est abandonné, etc. Il sera évêque de 1791 à 1801, déçu par le Concordat qui dissout cette église schismatique, alors qu'il a tenté avec énergie de la renforcer avec deux conciles en s'aliénant à la fois le Directoire et le Pape.
+ Dupont-des-Loges (Rue), 1804-1886, Paul Georges Marie, Vicaire-Général d'Orléans, Evêque de Metz, Député de Metz au Reichstag.
Autres prélats
Prêtres ou presque et défroqués
+ Saint Rustique (Rue), -250, compagnon de Saint Denis, proche du lieu du martyre du saint
** Saint Quentin (Rue de), -287, du nom de la ville de Saint-Quentin, prêtre et évangélisateur
++ Saint-Antoine (Rue & Passage), 251-356, puis rue du Faubourg Saint Antoine abbé, cette route conduisait à l'abbaye Saint-Antoine des Champs, hors de la ville. Il y a avait un Chemin et Rue de la Contrescarpe Saint-Antoine qui a été rebatpisé Boulevard de la Bastille. Le Boulevard Saint-Antoine est devenu le Boulevard Beaumarchais.
** Saint Mandé (Avenue de & Porte de & Villa de), IVè-VIè, abbé breton Maodez ou Maudet qui donne son nom à la commune de Saint-Mandé.
+ Père Marcellin Champagnat (Place du), 1789-1840, fondateur des Petits Frères de Marie, Maristes rue en 1981, canonisation en 1999.
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